Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les zèbres humains
Les zèbres humains
Visiteurs
Depuis la création 10 057
Archives
12 février 2015

TROISIÈME VISITE CHEZ L'HYNOTHÉRAPEUTE

Hypnose_humaniste

Jeudi 12 février 2015, 7 h 46, brouillard, 6 °C

Hier, je suis allé à la Mane pour ma 3eme consultation de Olivier Girard, hypnothérapeute.

Dès le le début de l'entretien, il s'enquiert des résultats de ma seconde visite ; et là, je m'aperçois que je suis incapable de lui dire quoi que ce soit. Il lui faut aller sur ce blog avec son téléphone, pour savoir ce que j'ai noté la dernière fois. Là, je me rends compte, que les progrès sont vite intégrés et oubliés, d'où l'intérêt de noter le plus de souvenirs possibles, dès aujourd'hui.

Comme à chaque fois, la question phare est : que voulez vous obtenir cette fois ? Là, je consulte mon carnet : d'abord, je veux dialoguer avec le géant vu en rêve ; puis pour mes prochains projets, ce serait bien que je sache sortir du cadre habituel de ma réflexion. Je veux innover, augmenter ma capacité de concentration, arrêter de procrastiner, changer mon questionnement en passant du pourquoi au comment, et voir plus clair tout ce qui concerne mes projets. Je veux bien les visualiser.

Après quoi, il m'explique que cette fois, il utilise une autre technique d'hypnose : la méthode humaniste. La dernière fois, c'était la méthode ériksonnienne. Bon, d'accord. Je comprends vite que la méthode ériksonnienne est un dialogue entre mon inconscient et l'hypnothérapeute qui pose des questions et obtient des réponses par des signes convenus à l'avance ; alors que la méthode humaniste est un voyage guidé que je m'en vais vous conter.

Olivier motive ce changement de tactique pour répondre à ma demande d'élargissement de ma conscience.

- Je vous propose d'aller dans vos mémoires akashiques

C'est parti !

Il commence par bien me détendre. Ma position dans le fauteuil est bien guidée jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de gêne. Ensuite, il me propose de sentir ma respiration, puis de la localiser dans diverses parties de mon corps. Respirer dans mes jambes ! L'idée ne m'était jamais venue, mais ça marche ! Tout y passe. Mon cerveau droit entre en ébullition. Bon, j'exagère, mais il picote, il fourmille de partout. La colonne vertébrale respire aussi, mais en descendant et par vagues. Mon œil droit clignote de l'intérieur. Ma joue gauche s'enflamme. Tout respire. Mon corps devient un grand poumon. La puissance est suffisante pour me parer de racines connectées à tout mon corps, qui plongent dans le sol de la Mane, puis plus bas, dans la terre parfumée, plus profond, encore plus profond. Elles traversent des lacs souterrains, des grottes humides, des roches de plus en plus chaudes jusqu'au centre de la planète. Elles se faufilent même dans le magma, malgré la chaleur et la pression. De là, des énergies peuvent remonter jusqu'à moi, me connecter à notre Terre nourricière. L'idée suivante consiste à grandir, à oser un regard par-dessus le toit de la Mane, puis par-dessus Toulouse, jusqu'à l'océan, Atlantique. J'ai eu du mal à me tourner vers la mer Méditerranée, mais pas vers les Pyrénées. Enfin, vient la vision de la planète toute entière à laquelle je viens de me connecter. Maintenant, il me faut rencontrer mon guide. Je le connais. C'est un homme habillé en longue robe bleue, râleur au possible, j'ai donc de qui tenir, mais soigneux, appliqué dans ce qu'il fait. Quand il veut bien travailler, il est parfait, sinon il faut insister et il cède.

Maintenant assisté de toutes ces alliances, je suis invité à visiter mes mémoires akashiques.

C'est un plongeon. Je ne sais plus quel chemin je suis, c'est flou. Je descends entre ce qui pourrait être des immeubles bien plus grands que des gratte ciels terrestres. Je n'en vois pas le fond. C'est comme s'ils flottaient, tout en restant bien stables. Je les vois de couleur rouille sur le haut, mais quand je descends en flottant face à l'un d'eux, il y a quelques étages qui sont éclairés, bien blancs, mais je continue à descendre assez vite et les perds rapidement de vue. Je suis trop bas. Ces immeubles ne sont plus que des ombres. Je les sens plus que je ne les vois. Je suis maintenant assis dans un fauteuil baquet, noir brillant. Je peux descendre mais cela devient carrément noir, et je ne pense pas à remonter vers les étages éclairés... Pff, je n'en verrai pas plus. Je ne suis pas rentré au bon endroit pour communiquer ou découvrir ce que je cherche. Olivier insiste un peu, mais je n'ai pas la bonne idée qui est de visiter les étages blancs. Pas grave. C'est juste mon premier voyage en ces lieux mystérieux. Je ferai mieux la prochaine fois. Olivier me demande d'ouvrir les yeux. C'est instantané. Je suis bien là, en face de lui.

La nuit suivante j'ai mal dormi. Rien de notable cependant.

Vendredi 13 février 2015, 7 h 57, brouillard en bas, 2°C

Ce matin, mes dêves de retour au plancher des vaches s'est fait par des descentes vertigineuses répétées. Elles étaient plus abruptes et plus longues que d'habitude. Ceci nécessite une explication : j'ai remarqué trois types de réveils du matin.

- 1 : Il m'arrive souvent, de me réveiller avec des pensées normales ;

- 2 : mais il m'arrive aussi de rêver que je redescends des pentes raides, vertigineuses, et que c'est long, il y a plusieurs descentes extraordinaires, avant le réveil. J'adore ces retours. Cela m'arrive quand j'ai une question qui sort de l'ordinaire. Je n'ai pas forcément conscience de la réponse, mais je sais que je ramène quelque chose de précieux.

- 3 : Le dernier type de réveil, c'est que j'ai des images ou des sons, et même parfois des sensations, que je ne connais pas à l'état d'éveil. Cela n'existe pas sur notre planète. Parfois c'est assez proche, mais pas pareil. 

J'en conclus que de mon point de vue, mon contact avec la source n'est pas permanent, il est occasionnel et lié à mes besoins.

Dimanche 22 février 2015; 14 h 47, belles éclaircies, 11 °C

Ce matin, je suis tombé sur un article qui parle des vieilles âmes. A sa lecture, je me suis rendu compte que cela me correspond ... presque, puisque seul le point 9 ne me touche pas. Je ne me sens pas vieux. Par contre, j'ai la sensation très concrête d'avoir vécu avant de naître. Pour moi, c'est une évidence.

Publicité
Commentaires
Les zèbres humains
  • J'envisage ici de vous fournir mon vécu de surdoué, depuis le jour où je me suis aperçu que je ne vois pas la vie comme le commun des mortels, et que cela présente, quand on n'en est pas informé, plus d'inconvénients que d'avantages.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité